• Fictions

    Fictions

     

    Titre : La malédiction de Minako

    Statut : One Shot

    Genre : Drame & Amour & Ecole

    Résumé : " A ton tour ", est ce l'SMS de la fin ?!

    One Shot

     

    Titre : Capturer l'instant

    Statut : One Shot

    Genre : Romance & Ecole

    Résumé : Fuu ne me lâchera pas, elle voudra toujours prendre des photos de moi, au secours ... 

    One Shot

     

  • Capturer l'instant

     

    "Reiichiro, je te capturerai" Avait-elle dit avec tant de confiance.

    Fuu Satô avait déboulé dans ma classe à la fin des cours et devant tous mes camarades avait sortie ces mots, je ne savais plus ou me mettre. Fuu était une fille bien trop expansive et excentrique. 

    Toutes les personnes de la salle me questionnaire du regard, je fis un sourire gênée avant d'attraper Fuu par le col de sa chemise et de l'amener à l'extérieur. 

    "Je peux savoir ce qui te prend ? Demandais-je sur un ton irrité. 

    - Je vais concourir pour un concours de photos et tu es celui que j'ai choisi pour être le modèle ! Expliquait-elle des étoiles dans les yeux." 

    Un modèle ?! Et puis quoi encore, elle n'en faisait vraiment qu'à sa tête. 

    " Tu devrais me demander avant de décider pour moi, puis de toute façon je refuse.

    - Mais pourquoiiiiii ? Tu rends vraiment bien sur mes photos ..."

    Chez elle c'est une manie, elle aime prendre en photo les personnes qui le désirent le moins. 

    Cela faisait plus de trois mois que je l'avais rencontré. C'était lors de la rentrée scolaire j'étais allé m'inscrire au club de kendo et dès le premier entraînement elle s'était approchée de moi pour me dire -sans me demander mon avis- qu'elle avait décidé de me prendre en photo lors des séances de kendo. J'avais beau ne pas vouloir, elle fut plus coriace que moi et je finis par me laisser prendre en photo. 

    " Je ne veux pas ! Tu en prends déjà assez au kendo, tu déranges mes entraînements ! 

    - T'inquiète pas, le thème c'est le parc d'attraction c'est un concours pour la promotion du nouveau parc. J'ai déjà acheté les places. "

    Je la regardais sans surprise. Elle allait toujours au bout de ses idées.  

    " Tu ... " 

    Je n'eus pas de finir ma phrase mon professeur m'appelait de vive voix. Je retournais rapidement dans ma salle de classe. Mon voisin & meilleur ami -Aiji Tanaka- me lança un regard remplis de questions. 

    " Qu'est ce qu'elle voulait encore ? 

    - Qu'on aille au parc ensemble pour me prendre en photo pour un concours, elle ne me laissera jamais tranquille ... soupirais-je. "

    Aiji riait aux éclats. 

    " Tu as refusé ? 

    - Bien sûr.

    - Tu n'aimes vraiment pas qu'elle te prenne en photo ? Elle te considère beaucoup tu sais ... 

    - Ne la défends pas s'il te plait, concentrons-nous plutôt sur notre prochain match ... "

    ∗ ∗ ∗

    La cloche signalant la fin des cours, elle venait enfin de sonner. Je n'aimais pas particulièrement l'école, ma seule passion était le kendo. 

    Avec Aiji nous nous dépêchâmes d'aller au dojo où notre capitaine nous attendait avec impatience. 

    " Bon le gars, j'ai une bonne nouvelle ! Dans deux semaines nous allons avoir une compétition avec une autre école, c'est le moment de prouver que nous sommes les meilleurs. Motivés ?! 

    - Ouais, dîmes en coeur. " 

    Sur les bonnes paroles de notre capitaine, nous nous changeâmes et allâmes sur les tapis pour l'entraînement. Par habitude je jetais un oeil aux bancs des spectateurs. Et pour la première depuis des mois, Fuu Satô n'était pas assise en tailleur avec son appareil photo en commençant à me traquer. Finalement, je m'étais bien habituée à sa présence. 

    " Tiens, réfléchit Aiji, Fuu n'est pas la. C'est rare. 

    - Elle ne nous gênera pas comme ça surtout qu'on a bientôt une compétition, dis-je. "

    Mon ami hocha des épaules. Étrangement, je regrettais déjà ces paroles ...

    ∗ ∗ ∗

    " Salut Reiichiro, à demain, s'exclamait Aiji.

    - Ouais. " 

    Mains dans les poches je partis en direction de chez moi. Je n'avais qu'une seule envie, c'était d'être chez moi, me reposer pour le concours de demain. C'est alors que je reçus un appel de Fuu. Je décrochais curieux. 

    " Qu'est ce qu'il y a Fuu ? 

    - Ca te dirait de venir manger une crêpe avec moi ce soir ? Proposait-elle avec franchise comme a son habitude. 

    - Je vais rentrer chez moi. 

    - Allé Reiiiiichiro. "

    En faite je savais que je ne pouvais pas le lui refuser. 

    " Ok, mais je dois être rentré tôt. Demain j'ai une compétition.

    - Super, enthousiasmait-elle, alors dans 30 minutes au parc du temple. "

    Elle raccrochait. Plus qu'à faire demi-tour ... 

    ∗ ∗ ∗

    Fuu Satô attendait sur un banc avec une brique de lait en main qu'elle buvait. En même temps elle regardait son appareil photo où elle défilait toutes les photos qu'elle avait prise dans la journée. Quand elle me vit, elle me fit un grand sourire, je lui en fis un bien plus discret. 

    " Tu veux une brique ? Demandait-elle en me tendant une brique de lait. 

    - Je croyais qu'on allait manger des crêpes ? 

    - Oui, elles sont là, dit-elle en me montrant les crêpes à côté d'elle, mais d'abord, une brique de lait pour que demain tu sois super fort.

    - Tu es au courant pour la compétition ? La questionnais-je intrigué, je ne lui avais rien dit.

    - Bien sûr, toute votre équipe n'arrête pas d'en parler. Aiji m'a même dit que le capitaine vous avez choisi, répondit-elle. "

    Elle parlait à Aiji ? Je croyais que les seules fois ou elle lui adressait la parole c'était en ma présence et Aiji ne m'avait rien dit non plus ... 

    " Tu parles beaucoup à Aiji ? 

    - De temps en temps. Prends la brique ! " 

    Ah oui ! La brique je l'avais presque oublié. Je la pris, m'installa à côté d'elle et la bus d'une traite. 

    " Je viendrais te voir demain, alors tu dois gagner ! Je capturerai les plus belles images ! 

    - Toujours aussi prétentieuse, riais-je. 

    - N'importe quoi ! Souffla-t-elle. "

    On se chamaillaient. Elle finit par me mettre la crêpe dans la bouche pour que j'arrête de l'embêter pour une fois que ce n'était pas elle qui me mettait la tête en spaghettis. 

    D'un coup, elle devint plus sérieuse. 

    " Tu ne veux toujours pas que je te prenne en photo au parc d'attraction ? "

    Un silence s'en suivit. Elle ne lâcherait pas l'affaire hein ?! 

    " Tu dois dire oui ! Le kendo est beaucoup pour toi et bien moi c'est la photographie et tu es mon meilleur modèle, personne ne peut t'égaler ! " 

    Je devins rouge et surtout confus. En quoi est ce que j'étais un bon modèle ! 

    " Tu dis toujours ce genre de choses ! En quoi suis-je un modèle ! Je suis un garçon des plus normales ! Je ne comprends pas cette obsession, Fuu ! " 

    Pour toute réponse elle déposa ses lèvres sur les miennes. Nous restâmes figés quelques secondes. Elle enleva ses lèvres, ouvrit les yeux qu'elle avait fermés et sourit. 

    " Tu comprends maintenant. Il n'y a que toi que je regarde et ça depuis le premier jour de notre rencontre. Mon objectif ne te lâche pas.  " 

    En même temps que ses paroles, elle tapota son appareil photo. Je restais silencieux, que pouvais-je donc répliqué ?! Je ne l'avais jamais vu de cette manière, Fuu était pour moi une enquiquineuse de première ... 

    Comprenant mon trouble, elle se leva. 

    " Bon, je pense qu'il est temps de rentrer. On se voit demain à la compétition, tu vas gagner ! Dit-elle certaine du résultat."

    Elle me tournait le dos. Elle partait.  Je voulais la rattraper et la raccompagner mais d'un autre côté je ne savais plus quoi penser ... Elle m'avait embrassé ... 

    Finalement elle disparut dans la nuit et moi, je restais assis. Au bout d'un moment je rentrai chez moi, et m'endormis après un long moment de réflexion. Il fallait que je me repose pour la compétition ... 

    ∗ ∗ ∗

    " Bienvenu ladies & gentlemen pour la trente quatrième édition, commençait le présentateur [...] que les matchs commencent ! "

    Et c'était partie ! Aiji était à côté de moi et je voyais Fuu armait de son appareil photo dans les gradins. Aiji me mit un coup de coude amical. 

    " Tu n'arrêtes pas de fixer Fuu. Il s'est passé quelque chose ?

    - Qu'est ce que tu vas t'imaginer, jamais il ne se passera rien entre nous ! Rétorquais-je. 

    - Elle m'a dit qu'elle t'avait embrassé. 

    - Tu es quoi un sorte de confident ? 

    - Depuis un bon moment elle me pose des questions sur toi, nous sommes devenus amis et quand il s'agit de parler de toi, on peut dire que je suis un confident, ria-t-il. 

    - Pourquoi tu ne m'as rien dit ? Sommes-nous pas censés être meilleurs amis ? Questionnais-je irrité. 

    - Elle m'a fait promettre de ne rien te dire. Mais maintenant c'est dit. "

    Je fixais Fuu qui me fit signe de la main avec son grand sourire. Je serai le plus fort ! Elle prendrait de bons clichés ... 

    Quand ce fut mon tour de combattre, psychologiquement comme physiquement j'étais paré ! Mes adversaires furent vite envoyé au tapis. Je me sentais lègé. Ce fut vite fini ... 

    ∗ ∗ ∗ 

    En sortant des vestiaires beaucoup des étudiants de mon lycée affluaient pour nous féliciter de ce bon match. Je crois que mon capitaine était le plus heureux, il répétait sans arrêt les mêmes remerciements le sourire aux lèvres. 

    Aiji mit son bras autour de mes épaules et nous avançâmes ainsi. Lui aussi était heureux, comme tout notre équipe d'ailleurs. 

    " On va fê9ter ça au resto, comme il se doit ! S'exclamait mon meilleur ami. Tu viens Reiichiro, hein ? " 

    C'est alors que je vis Fuu qui attendait à l'écart du troupeau de fans, elle était assise sur le muret, regardant comme d'habitude les photos prisent pendant les heures de la compétition. 

    J'enlevais le bras d'Aiji et lui demandais d'attendre un petit peu. Je m'approchais de Fuu, me postais devant elle. Elle levait enfin les yeux, et sourit. 

    " Félicitation ! 

    - Demain, 10h devant le shop, ordonnais-je.

    - Hein ?

    - J'accepte d'aller avec toi au parc d'attraction, mais ne sois pas en retard, ok ?! " 

    Je crois que c'est la première fois que je voyais son visage autant lumineux. Elle était si belle ... 

    " Ne te fais pas trop d'idées, je le fais seulement parce que mon équipe a gagné et qu'il faut que je me change un peu les idées ... 

    - Oui, oui. " 

    Je partis. Sachant pertinemment que finalement elle ne me laissait pas si indifférent ... Mais ça je ne lui dirais pas avant un bon petit moment ... 

     

    Petits mots de l'auteur ~

    Un petit one shot sur un couple sortit tout droit de mon imagination. J'espère que ça vous a plus. Je fais bien évidemment exprès de vous laisser sur votre fin, à vous d'imaginer la suite avec votre tête. 

    N'hésitez pas à commenter.

    # Miele


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  • La malédiction de Minako

     

    " A ton tour " 

    Figée, je regardais fixement l'écran de mon portable, l'SMS qui venait de mettre envoyait était tout sauf complaisant. L'expéditeur était inconnu mais je savais ce que ces mots signifiaient. Je relisais en boucle le texto tremblante de tous mes membres. Pourquoi cela devait-il être mon tour ? Qu'avais-je donc fait de mal ? 

    Dans ma chambre je me blottis dans les couvertures étouffant des cris pour que mes parents ne débarquent pas affolés. Que devais-je faire ? 

    Quand je fus un peu calmée, je réussis à supprimer l'SMS, je devais garder le contrôle comme je l'avais toujours fait. J'allais dans mon répertoire et appelais la personne qui était la plus digne de confiance. J'attendis et quelqu'un décrocha enfin ... 

    « Oui ?

    - Daiki ? 

    - Qu'est ce qui t'arrive Chie pour m'appeler à cette heure-ci ? »

    Je restais un moment silencieuse regardant mon radio-réveil, en effet il n'étais que 6h12 du matin et Daiki avait la voix encore endormie.

    « Daiki, tu pourras m'accompagner au lycée ce matin ? 

    - Bien sur mais qu'est ce qui se passe pour que tu me demandes ça ? »

    Je n'avais pas envie de lui expliquer, pas maintenant en tout cas.

    « Plus tard, viens juste me chercher. Soit devant chez moi à 7h30. »

    Je raccrochais ne le laissant même pas le temps de dire quoique ce soit. Avec lui je savais que je serais en sécurité, il faisait des sports de combat et n'était pas le plus nul bien au contraire ! Il pourrait me protéger de toutes les personnes qui voudraient me faire du mal. Daiki Saitou avait emménagé il y a plus de trois mois et j'avais réussi à être vite proche de lui.

    L'expéditeur de ce SMS étrange ne pourrait rien faire avec Daiki à mes côtés, j'en étais certaine !

    ∗ ∗ ∗

    Daiki était venu me chercher comme prévu, nous étions arrivés au lycée sans encombres. J'essayais de rester calme mais c'était difficile, je n'arrivais pas à chasser de mes pensées ce texto. J'avais peur.

    « Chie tu as l'air ailleurs ... » Dit mon petit ami inquiet.

    Je lui souris en guise de réponse, lui donnant un baiser sur la joue. Je ne voulais pas lui expliquer le SMS de peur qu'il me prenne pour une folle supersticieuse.

    En entrant dans ma salle de classe, trois sièges étaient vides avec sur chacune de ces tables un pot de fleurs. Des pertes soudaines et regrettées, mes deux amies les plus proches se trouvaient être les victimes d'une chaîne qui n'en finissait pas, et cette fois la malédiction se jouait de moi ... quant-à la troisième défunte, ce n'était autre qu'une fille - Minako Kaitou - qui s'était suicidée en sautant du toit de l'école quatre mois avant la malédiction ne commence. Pour moi, tout était de la faute de Minako, s'était elle qui hantait l'école ! Mes deux amies avaient soudainement perdu la vie d'après les journaux les causes étaient simplement des accidents de la vie courante mais moi, je savais que ni des escaliers, ni une prise électrique n'auraient pu les tuer. 

    Je me souvenais encore le jour où elles avaient reçu le même message que moi et qu'elles avaient fini par mourir des les heures qui suivirent ne prenant pas au sérieux ce texto qui pour elles, n'était qu'une blague. J'étais différente, je ne me laisserais pas faire, j'étais bien décidée à vivre, pourquoi devrais-je mourir ? J'étais bien trop jeune, belle, intelligente et populaire pour périr ! 

    Je me souvenais que mes deux amies étaient mortes dans la journée alors il fallait que je résiste cette journée, et j'allais survivre. 

    Pendant les cours, je gardais l'oeil ouvert, restant très vigilante. On ne m'aurait pas, non ! La journée passa lentement et pleine d'angoisse, qu'allait-il donc arriver ?! Qu'avait prévu Minako ? Toute la journée j'évitais les escaliers, les prises, les miroirs ... 

    En plein cours de l'après-midi, je sentis mon portable vibrer, je le regardais discrètement et vis un nouveau message d'un expéditeur inconnu. Je ne voulais pas le lire, il ne fallait pas que je le lise pourtant. Peut-être que la malédiction allait prendre fin avec cet SMS. 

    " Bientôt " 

    Je lâchais mon portable qui claqua sur le sol et qui fit tourner tous les visages vers moi. Horrifiée je ne pouvais plus rien dire ni même bouger. 

    « Mademoiselle Yamamoto qu'est ce que vous faites ? Me demandait mon professeur. 

    - Elle n'a pas l'air de sentir bien, je vais l'amener à l'infirmerie ! Décrétait Daiki m'empoignant les avant-bras et m'entraînant de force avec lui. » 

    Je tremblais encore plus que le matin et même ma gorge semblait ne pas pouvoir se dénouer. Mon estomac se tordait de douleur et mes jambes se dérobaient, Daiki fut obligé de me porter pour m'amener jusqu'à l'infirmerie. L'infirmière était absente, alors mon petit-ami me déposait sur le lit aux draps blancs et chercha dans l'armoire à pharmacie si il n'y avait pas quelque chose pour atténuer cette crise de tétanie. Ma respiration était de plus en plus saccadée et ma vision commençait à s'embuer, les larmes coulaient seules. 

    « Tiens prend ça, ça te calmera. »

    Il me tendait un verre d'eau avec des bulles à l'intérieur sans doute était ce un comprimé effervescent.

    Je n'avais pas la force de prendre le verre, le comprenant Daiki m'obligea à le boire.

    Sans que je ne comprenne plus, je sentis mes yeux se fermer ... Non je ne voulais pas m'endormir, non il ne le fallait pas, je ne voulais pas être tuée ... Mais mes yeux se fermèrent contre ma volonté, j'avais du avaler un somnifère ...

    ∗ ∗ ∗

    Ce qui me réveilla fut la sonnerie qui annonçait la fin des cours. J'étais toujours vivante, je ne tremblais plus, j'étais calme. La malédiction était ce une mauvaise blague ? Alors mes amies étaient réellement décédées  à cause d'accidents de la vie courante ?!

    Je me levais un faible sourire aux lèvres, j'avais eu peur pour rien, je me sentais si soulagée. Je regardais l'infirmerie déserte.

    Le soleil commençait à se coucher, je devais rentrer chez moi. Voyant que mes affaires n'étaient pas près du lit, je devais retourner dans la salle de classe. J'y allais joyeusement, peut-être avais-je fait un mauvais rêve et mes amies étaient toujours en vie, je voulais m'en assurer. Ouvrant la porte de la classe,  je ne vis pas ce que j'espérais, les trois bureaux comportaient toujours les pots de fleurs mais quelqu'un attira mon attention. Daiki Saitou était entrain de se recueillir sur le bureau de Minako Kaitou.

    « Qu'est ce que tu fais Daiki, tu pries pour une fille que tu n'as même pas connue ? » Le questionnais-je amusée, depuis que je me sentais soulagée, j'avais repris mon air narquois. En effet, mon petit ami avait emménagé un mois après le décès de Minako.

    Il ne répondit pas tout de suite et attendit la fin de sa prière pour se relever et me faire face.

    « Qui te dit que je ne connaissais pas Minako ? Demandait-il à son tour très sérieux.

    - Je le serais si tu la connaissais, tu me dis tout, non ?!

    - Tu es bien plus idiote que je ne le pensais, enfin bon, le monde n'aura pas à te supporter un jour de plus. » 

    Hein ?! Qu'est ce qu'il racontait ? 

    Il s'avançait vers moi avec détermination, je sentais qu'il fallait que je fuis mais je n'arrivais plus à bouger. Je reconnus alors dans sa main mon portable que j'avais fait tomber un peu plus tôt dans la journée. 

    « Qu'est ce qui t'arrive Daiki ?

    - Je veux me venger du mal que toi et tes copines avait fait à ma soeur Minako.

    - Impossible, tu ne peux pas être son frère ! »

    J'avais su que Minako Kaitou avait un frère mais ils ne se parlaient plus depuis des années, depuis le divorce de ses parents. L'un était parti avec le père et l'autre avec la mère.

    « Vous avez maltraité ma petite soeur, alors maintenant tu vas en payer le prix. Tes amies l'ont déjà payé.

    - Je t'en prie Daiki ne fait pas ça, tu m'aimes non ?

    - Crois-tu vraiment que je pourrais aimer une fille qui ne sait que rabaisser les autres tout en étant 100% superficielle ?!

    - Alors tu ne m'as jamais aimé ? »

    J'avais les larmes aux yeux. 'était le seul copain que j'avais eu aussi longtemps, j'avais appris à le connaître enfin c'est ce que je croyais, je lui vouais une confiance aveugle et voilà que ça se retournait contre moi.

    « C'est ça. »   Répondit-il à ma question. 

    Il m'agrippa alors et m'emmena à la fenêtre ouverte. 

    « Maintenant payes pour tes pêchés.

    - Non je t'en prie, hurlais-je me débattant mais en vain il avait bien trop de force. » 

    Sans plus attendre il me jeta dans le vide. La dernière chose que je vis était son sourire, un sourire qui signifiait : Minako tu peux être en paix. C'était le plus beau sourire que tu n'avais jamais fait mais il ne mettait pas adressé ....

     

    Petits mots de l'auteur ~

    Une petite histoire pas très joyeuse. J'avais envie de parler de la superficialité.

    N'hésitez pas à commenter.

    # Miele 


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